A la suite de la découverte de son cancer du sein, la vie de Jeanne va prendre une tournure des plus inattendues. Son mari la quitte, ne supportant pas de la voir dépérir et peut-être ne voulant pas vivre un deuil de plus et sur son chemin croise celui d’autres femmes dans la même situation lors de ses séances de chimio.
Très vite, on s’éloigne de la maladie pour un scénario des plus rocambolesques. Nos quatre compères se lancent dans le casse du siècle. Un casse au goût de victoire face à la maladie de plus en plus persistante.
Autant le dire tout de suite, je n’ai vraiment pas accroché. Je suis Sorj Chalandon depuis « Mon Traitre » et s’il m’est arrivé parfois de rester sur ma faim notamment avec « Le Jour d’avant », ce n’était rien comparé à ce roman qui m’a déçu.
Je n’ai ressenti aucune empathie pour les personnages bien au contraire. J’ai trouvé les portraits vraiment caricaturaux : Jeanne qui a perdu son fils d’une maladie orpheline et voit son cancer comme une punition pour les crimes de son grand-père durant la seconde guerre, Brigitte ex-détenus qui sympathise avec un commissaire qui va la rencarder sur les vols de bijouterie, Assia (la seule qui n’est pas atteinte d’un cancer) qui bougonne en permanence et Mélody la jeune femme en quête de sa fille emmenée par son père dans un pays étranger et dont l’argent du vol va permettre de la récupérer. Toutes ces femmes en mal d’enfant qui vont se battre pour celui d’une autre.
Le seul moment intéressant au du moins qui apporte un peu d’attrait au roman et la découverte du double jeu de l’une d’entre elles.
De plus, je n'ai pas vraiment compris le titre, n'ayant ressenti aucune "joie" dans ce roman : ni en ce qui concerne les personnages ni en tant que lectrice.
Une fois n’est pas coutume, je suis ressortie déçu d’un Chalandon. Je me demande même comment je vais pouvoir le présenter aux lecteurs de la bibliothèque….